Presse Océan du mardi 16 décembre 2008 - Orvault
Jules Peaudelapin fait vivre des personnages inspirés par son entourage familial.
Joseph Aubineau, retraité orvaltais, plus connu sous le nom de Jules Peaudelapin signe son nouvel ouvrage, « La Sirène de la porte Saint-Ouen », après « Petits boniments pour grands gamins ».
L'auteur entraîne ses lecteurs dans un voyage au pays imaginaire, truffé de jeux de mots farfelus, où des personnages étonnants se confrontent aux petites choses de la vie.
À travers ses chroniques humoristiques, Jules Peaudelapin évoque des sujets de société socio-politico culturels avec humour et dérision. « L'univers de Brassens m'a aidé à sortir du chemin conventionnel de l'époque et m'a donné envie d'exprimer ce que je ressens », confie l'auteur.
Originaire de Cholet, il est bercé tout jeune dans un contexte familial très religieux. Cela l'amène à écrire pour sortir de la « grisaille psycho culturelle » de l'époque des années 50, où la religion prônait ses idéaux. Sensible à l'art en général, c'est en s'inspirant des chansons de Georges Brassens, engagées et prônant la liberté d'expression, qu'il puise son inspiration tout autant que dans le génie de Pablo Picasso. « Ces deux artistes ont eu l'audace de faire dans leur registre, ce que je n'ai pas réussi à faire dans mon enfance », exprime-t-il.
Sous la plume de cet épicurien, une âme d'artiste qui se joue beaucoup de la société et clame sa joie de vivre, « dans chaque histoire il y a un petit bout de ma vie ».
Des personnages étonnants et dérisoires
« Mes personnages sont inspirés de mon entourage familial, Jules Peaudelapin avec lequel je signe, est directement lié à mon grand-oncle paternel qui était chiffonnier. Grand Mère d'Enfer et Grand Mère Jésus font référence à mes grands-mères maternelle et paternelle. Belle Envoyée, un personnage né d'un visiteur du musée de Picasso écoutant Brassens ».
Une dizaine de personnages viennent ainsi agrémenter le récit, par leurs petites histoires de vie.
Par l'intermédiaire de ces personnages délirants et plein d'humanité à la fois, Jules Peaudelapin exprime sa façon de penser « une manière d'écrire ce que je pense sans directement le dire ».
Cécile Durand
« La Sirène de la Porte Saint-Ouen »
Éditions « Les 2 encres »
Disponible dans les librairies nantaises.
19 €
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