Publicité sur Télénantes

Télénantes a offert une mini tribune au collectif par l'intermédiaire de son site internet. 

Cette chaîne est très intéressée par notre projet et proposera une présentation télévisée lors de la parution de l'ouvrage

Pour les futurs articles de presse, il faudra qu'on fasse une photo de groupe (à voir le 27 avec ceux qui seront présents dans un premier temps : pensez à apporter vos appareils photos !

http://www.telenantes.com/Et-si-ma-commune-m-etait-contee,39951.html

Et si ma commune m’était contée

« Trente comme un, trente communes », c’est le nom du collectif créé par Jacky Blandeau. Cet auteur résidant à Héric souhaite réunir autour de lui une trentaine d’écrivains locaux pour réaliser un recueil de « Nouvelles de Loire-Atlantique ». Le principe : chaque histoire aura pour décor une commune du département.

Comment est né votre projet ?
Jacky Blandeau : « Lors de mes rencontres avec les bibliothécaires et les lecteurs, je me suis rendu compte qu’ils ne connaissaient pas les auteurs de leur département. Pourtant, il existe tout prés de chez eux nombre de talents qui méritent d’être lus. Fort de ce constat, l’idée m’est venue de réaliser un recueil d’une trentaine de nouvelles imaginées par des écrivains natifs ou résidant en Loire-Atlantique, avec comme point départ pour chaque histoire, une commune du département. »

Vous avez lancé ce projet en octobre 2009, où en êtes-vous aujourd’hui ?
J.B : « J’ai fait part de mon idée aux auteurs et aux maisons d’édition de Loire-Atlantique repérés grâce à Internet. Certains éditeurs sont déjà intéressés et vingt-deux écrivains ont répondu à mon appel. Nous avons créé le collectif « Trente comme un, trente communes » et six nouvelles sont d’ores et déjà écrites. »

Quel est le ton de ces premières histoires ?
J.B : « Un polar à Trentemoult, un récit poétique sur les marais salants de Guérande, une histoire humoristique autour du futur aéroport. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les genres seront très éclectiques. Il n’est pas question que le lecteur s’ennuie. »

Qui va sélectionner les trente nouvelles ?
J.B : « Hé bien, étant pilote de ce projet, c’est moi qui reçoit les nouvelles. Je ne me permettrais pas d’en refuser sauf si bien sûr, l’histoire en question est totalement hors sujet. Mais il ne faut pas oublier qu’il y aura un éditeur en fin de course et que ce dernier aura un droit de regard sur nos propositions. »

Quand pourra t-on lire ce recueil ?
J.B : « Je souhaite réunir toutes les nouvelles fin mai pour les proposer à une maison d’édition cet été. Si tout va bien, le recueil pourrait être publié à la fin de l’année. »

Vous dénonciez récemment « la surreprésentation d’une littérature vendeuse au détriment d’une petite production annexe très riche ». Ce recueil est-il une solution ?
J.B : « On ne peut pas en vouloir aux libraires de mettre en avant du Gavalda ou du Levy mais je regrette qu’il n’y ait pas un coin dédié aux auteurs locaux. Pour exister dans la proposition littéraire, la visibilité est capitale.
A chaque fois que je fais part de ce constat, on me retorque que chez les « petits » auteurs, il y a du bon certes mais aussi du très mauvais. Mais chez les grands écrivains aussi. Les plus belles choses que j’ai lues ont souvent été écrites par des personnes méconnues et ce recueil donnera peut-être la possibilité à certains de se faire connaître. »

Propos recueillis par Benoît Balthy – le 8 février 2010